La couardise des occidentaux face a Poutine
Ce sont la honte et humiliation qui étreignent aujourd’hui les démocrates et les humanistes. Face à l’agression brutale et revendiquée de la Russie et de son chef autocrate, l’Europe et les Etats-Unis ont plié ne prenant que de molles mesures de sanctions proportionnées et ciblées .
Quelle honte ! Quel aveuglement face a la violence et a la brutalité que de n’utiliser que des moyens de façade qui n’auront aucun effet. Vladimir Poutine a compris depuis longtemps, et il vient d’en faire la démonstration éclatante, la lâcheté et donc l’impuissance des Occidentaux. L’Allemagne vient de décider de suspendre l’ouverture du gazoduc Nordstream 2 ? La belle affaire ! La Russie vend actuellement son gaz par bien d’autres canaux et suspension n’est pas clôture.
Pourquoi n’avoir pas suspendu les relations diplomatiques, exclu la Russie du système SWIFT de financement international ? On a fait beaucoup plus fort pour l’Iran, qui pourtant n’avait envahi personne.
Face a la violence comme moyen d’action politique, l’Europe s’est couchée, accompagnée en cela par les États-Unis. La menace est pourtant a nos portes et elle n’est pas près de s’ arrêter de peser, et de plus en plus lourd. Les Pays Baltes comprennent des populations russes importantes. Poutine a demandé la sortie de l’OTAN des Pays d’Europe de l’Est, donc des Pays Baltes. Quid s’ils les envahis après les avoir déstabilisés ? Les occidentaux bougeront-ils plus ? Rien n’est moins sur et la couardise aujourd’hui affichée sera sans doute de mise la prochaine fois.
Comment peut-on être a ce point oublieux de l’histoire qui marque encore douloureusement nos esprits et de ce qui a amené la plus grande défaite de notre histoire ? La méthode de Poutine est parfaitement identique a celle utilisée par Hitler pour annexer l’Autriche puis plus tard la Tchécoslovaquie.
Souvenons de Munich en 1938 et de la phrase de Churchill : « Le gouvernement avait le choix entre la guerre et le déshonneur ; il a choisi le déshonneur et il aura la guerre. »
A n’en pas douter, nous aurons la guerre ou au moins un affrontement direct et brutal avec Poutine.
Le reculer, c’est accepter, de fait, de le subir de manière beaucoup moins favorable et beaucoup plus douloureuse pour nous.
La lâcheté a un prix, et nous finirons par le payer. »